mercredi 4 avril 2012

Histoire Cinéma d'Animation



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Le Cinéma d’Animation se confond presque avec les origines du cinéma.
C’est un cinéma qui connaît une nouvelle vitalité, à partir des années 70, et ne cesse de prendre de l’ampleur.
Ce cinéma est très éloigné du cinéma hollywoodien, il s’exprime à travers un certain nombre de créateurs, et a été enrichi par de nombreux artistes immigrés.
Il y a un financement public, des studios spécialisés, et une véritable existence sur le marché international.

I) Une évolution des techniques :
A) Les précurseurs :

L’animation a précédé le cinéma. Ce sont deux histoires très liées, car le principe de recomposition du mouvement est le même. 
La découverte du cinéma s’est faite avec des découvertes scientifiques qui utilisaient des techniques graphiques. 
Les précurseurs du cinéma en France : travaux de Lavater, il crée 24 images allant d’une grenouille à Apollon, de l’animal à l’homme. 
Une autre influence est venue en archéologie, de Darwin par exemple. Idée de décomposition qui a joué un rôle dans la représentation du mouvement animé. 
Marey et Demeny ont travaillé sur la physiologie grâce à des formules graphiques. 
Au 18-19ème siècle, on a crée des jouets optiques. Il y a eu le tomatrope, le phénakistiscope
En 1834 : zootrope. Il y a parallèlement les travaux de Muybridge (zoopraxinoscope). 


En 1877, Reynaud modifie le zootrope et crée le praxinoscope. Il va créer les premiers dessins animés.
En 1888, il dépose le brevet de son théâtre optique
En 1892, il va montrer la première pantomime lumineuse au musée Grévin. 
En mars 1900, après 1800 séances et 500 000 spectateurs, le théâtre optique n’est plus à l’affiche, il va détruire pratiquement tous ses films en 1913. Beaucoup d’inventeurs ont surgi en France, il y a eu la lithographie.


Emile Cohl, à la base caricaturiste sera le père du cinéma d’animation.
Segundo de Chomon,  le théâtre de petit bob  (1906),  le sculpteur moderne  en pâte à modeler. 
Cohl a découvert l’animation image par image. Il est un précurseur du surréalisme. 1909,  les joyeux microbes
En 1912, il part aux USA tourner des cartoons. En 1914 il retourne en France et adapte  les pieds niquelés . 
Son premier successeur s’appelle Lortack qui va créer en 1919 le premier studio d’animation français. 
Cohl a donc exercé une grosse influence sur le cinéma d’animation français.

Il y a des Russes qui s’exilent, dont Ladilas Starevitch. Qui dans les anciens studios de G. Méliès créer un studio de film d’animations, de marionnettes. Le premier de ses films est  les Grenouilles qui demandent un roi. Il a fait 2 douzaines de films, dont la voix du Rossignol ,  Fétiche mascotte (1933), le roman de renard . 
Il a travaillé à Paris, Berlin.. Il a introduit le son et la couleur sur ses marionnettes. Avant les 60’s il était connu comme un grand animateur.


Alexandre Alexeieff : Russe chassé par la révolution. Arrive à Paris en 1920, il travaille pour Louis Jouvet, commence avec le théâtre. Il est très stimulé par l’avant garde des années 20, et avec sa femme va faire des films d’animation et publicitaires. Il invente l’écran d’épingle (répond à des problèmes techniques et esthétiques). Il va s’en servir jusqu’en 1980. C’est une rupture avec tout ce qui avait déjà été fait précédemment. 
Il va expérimenter l’animation totalisée, c’est un des premiers systèmes contrôlé composé d’images graphiques.

- Roman de Renard : Adaptation de Ladislas Starevitch.
Narration orale très importante, mise en abîme très importante du film.
Très bonne échelle des personnages, animation de marionnettes, techniques mixtes d’animation. Dans la narration elle-même, des choses vont êtres visualisés. La narration est plutôt complexe. Au niveau de l’humour, beaucoup de burlesques, de déséquilibre, de renversement de situation, jeu sur le langage, les expressions. 

- Hans Richter
- Eggeling W. Ruttman
- Bertold Bartosh

Les artistes d’avant garde, contrairement aux américains vont utiliser des matériaux plus meubles. (Souvenirs de Dada et du surréalisme).
Kyrou a inspiré le surréalisme au cinéma. La découverte de l’art brut à Emile Reynault, Emile Cohl.

(ARTICLE sur Paul Grimault)

Le roi et l’oiseau : beaucoup de symboles de pouvoir (sceptre, couronne)

Le renouvellement du film d’animation

La France de l’après-guerre est dans un climat particulier : existentialisme (chez les philosophes : sartre, camus), il y a des retombées du surréalisme.
Des auteurs de l’Est : Valerian Borowczyc, Yan Lenika, Rybczinski.
Il y a une production artistique favorisée par l’état : on va privilégier l’animation (à la TV à ortf a un service de recherche). Des animateurs vont faire des recherches audiovisuelles. En travaillant sur l’image, ils vont interroger la société et la normalité les images. Un feuilleton va apparaître à la télévision (Shadocks).
Le marché intérieur étant petit, créer en France est difficile (trop cher).
Des grands noms émergent (René Laloux, réalisateur de Les dents du sage [1960] et créent l’idée de l’image à but thérapeutique à reçoit prix Emile Cohl). à http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Laloux

(Le château des singes, l’île de Black More)
(ARTICLE sur Jean-François Laguionie)

- Jacques Rémi Girerd à La prophétie des grenouilles, Mia et le Migou
(ARTICLE sur Jacques Rémi)

- Henri Gruel, Francis Mas à industrialisation du film d’animation.
Tendances surréalistes.
(ARTICLE sur Henri Gruel)

- La planète sauvage de René Laloux.
Fait penser au personnage de Gulliver.
(ARTICLE sur René Laloux)

- Michel Ocelot : Kirikou et la sorcière
Prince et princesse en papier découpé, une technique chinoise
Ses projets sont toujours des contes fantastiques, son œuvre déploie toutes les techniques d’animations. Il a été très inspiré d’Hokusai, de l’art japonais et du studio Gibli. Il a succès dans le monde entier.
(ARTICLE sur Michel Ocelot)

- Sylvain Chomet : la vieille dame et les pigeons (1991), les triplettes de Belleville (2003), L’illusionniste (2010). Pour les triplettes de belleville, Chomet a une volonté d’animation traditionnelle (il commence à la fin et termine à l’ordinateur pour la couleur). Thème du regard, traité parfois avec humour, leitmotiv (avec le chien qui aboie à l’arrivée du train). Mise en abyme, film dans le film.
(ARTICLE sur Sylvain Chomet)

Princes et princesses, La prophétie des grenouilles, l’île de Black More


site de LA FABRIQUE : http://www.la-fabrique.com/



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